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Le kalopanax (Kalopanax septemlobus, Kalopanax pictus, Kalopanax ricinifolius, Acanthopanax ricinifolius, kalopanax à sept lobes, kalopanax ponctué, kalopanax à feuilles de ricin) est un arbre à feuillage caduc d'origine asiatique.
Il fait partie de la famille des Araliaceae comme le lierre, l'aralia, l'angélique épineuse, le schefflera ou le ginseng.

De croissance lente, il peut atteindre une trentaine de mètres de haut.

Son port, colonnaire dressé lorsqu'il est jeune, s'étale ensuite, mais ses branches épaisses restent peu nombreuses, peu ramifiées.
Les rameaux et le tronc portent de grosses épines jaunâtres ou grises▼

, qui ont tendance à disparaitre sur les sujets âgés.

Les grandes feuilles (jusqu'à 30 centimètres), disposées de manière alterne sur les rameaux, portées par de longs pétioles, sont divisées en 5 ou 7 lobes (parfois trois) plus ou moins profonds, finement dentés, terminés en pointe, et peuvent ressembler à des feuilles d'érable ou de copalme▼

.
Les lobes sont moins profonds et les feuilles moins grandes chez les arbres âgés.
Lorsque les lobes sont très profonds, on considère parfois qu'il s'agit d'une variété distincte "Kalopanax septemlobus var. maximowiczii".
Les feuilles sont vert foncé luisant sur le dessus, plus pâles et rendues un peu grisâtres par un fin duvet en dessous pour les jeunes feuilles. En automne, elles se teintent de jaune d'or, orange ou rouge.

La floraison intervient en juillet-août, sous forme de grandes grappes (20 à 60 centimètres) de boules blanches (ombelles) elles-mêmes constituées de nombreuses petites fleurs en forme d'étoiles à (quatre ou) cinq branches jaunâtres ou verdâtres munies de quelques longues étamines.

Chaque petite fleur se transforme en un petit fruit rond, noir ou bleuté, terminé par un reste de pistil, contenant deux (ou trois) graines.
Les grappes de fruits peuvent persister sur l'arbre une partie de l'hiver.

L'écorce du tronc (épineux lorsqu'il est jeune), grise, brune ou verdâtre, s'orne de stries verticales plus claires, puis se fissure verticalement de plus en plus profondément avec l'âge.


Les jeunes pousses de kalopanax sont comestibles et sont consommées cuites comme des épinards en Corée.

On attribue un certain nombre de vertus médicinales aux diverses parties du kalopanax, qui le font utiliser (notamment en Chine et en Corée) :
- en cas de maladie de la peau (décoction de bois),
- en cas de toux grasse (racine),
- en cas de problème gastrique (infusion de feuilles),
- en cas de lumbago, de pleurésie, de contusions (écorce).

La résine brune et odorante qui coule des blessures de l'arbre est utilisée dans certaines recettes de "baume phénicien", un mélange de plantes tonifiant les muscles de l'abdomen et supposé empêcher ou résorber les hernies abdominales (mais la plupart des baumes phéniciens commercialisés ne contiennent pas (plus) de kalopanax).

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Les Kalopanax à Paris

On recense 2 kalopanax à Paris, tous de l'espèce Kalopanax septemlobus, de hauteur moyenne 6 mètres :

2 Kalopanax septemlobus ▼ [3 photos]


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Le plus grand kalopanax parisien mesure 6 mètres de haut. C'est l'arbre numéro 2015480 situé parc Floral de Paris / Route de la Pyramide bois de Vincennes.
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Le plus gros kalopanax parisien mesure 25 centimètres de circonférence. C'est l'arbre numéro 2015480 situé parc Floral de Paris / Route de la Pyramide bois de Vincennes.
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Aucun kalopanax parisien n'a été classé remarquable.


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