Les cotonéasters (Cotoneastre, cotonéastres) sont des arbustes, rarement de petits arbres, à feuillage caduc ou persistant, originaires d'Asie ou d'Europe.
La plupart des espèces atteignent quelques mètres de haut, mais Cotoneaster frigidus peut dépasser 10 mètres et certaines espèces rampantes n'atteignent pas 50 centimètres.
Ils appartiennent à la grande famille des Rosaceae comme le rosier bien sûr, mais aussi de nombreux arbres fruitiers (
abricotier,
amandier,
cerisier,
merisier,
prunier,
pommier,
amélanchier,
cognassier,
pêcher,
poirier,
néflier, framboisier...), l'églantier, l'
aubépine, le
sorbier, l'
alisier, le
prunellier, l'
arbre aux perles, le
photinia, le pyracantha, le
laurier-cerise..., ainsi que quelques plantes herbacées comme le fraisier, la potentille ou la reine-des-prés.
Les feuilles, disposées de manière alterne sur les rameaux sont ovales, vertes au dessus, plus claires ou vert-gris et parfois légèrement duveteuses en dessous
La floraison intervient au printemps ou au début de l'été, avec de nombreuses petites fleurs à cinq pétales blancs (parfois rosés), odorantes et mellifères.
Les fleurs se transforment en un grand nombre de petits fruits arrondis, rouge ou orangés, parfois noirs, contenant quelques pépins (1 à 5), qui restent longtemps sur l'arbuste si les oiseaux ne les ont pas mangés.
Les fruits, bien que très appréciés des oiseaux, sont légèrement toxiques pour l'homme.
Et pourtant, on consomme les fruits de plusieurs espèces de cotonéaster en Asie (notamment Cotoneaster microphyllus appélé Khilgu, cru ou cuit, mais aussi les Cotoneaster uniflorus, franchetti, minutus et priuinosus...).
Certaines espèces de cotonéaster présentent quelques vertus médicinales, notamment comme expectorant, fébrifuge, anti-hypertenseur, pour combattre les hémorrhoides, les saignements de nez, les ménorragies, les rhumes, le diabète, certaines affections hépatiques...
Et en application externe pour soulager les démangeaisons et certaines affections dermatologiques.
En médecine traditionnelle chinoise, des décoctions de branches, feuilles ou racines de Cotoneaster horizontalis sont utilisées sous le nom de Shuiliansha pour combattre les diarrhées, maux d'estomac, règles douloureuses ou irrégulières, leucorrhées...
Plusieurs études récentes ont examiné l'action du cotoneaster sur la jaunisse du nourrisson... avec des résultats contrastés.
Il existe un grand nombre d'espèces de cotonéaster (plusieurs dizaines, voire centaines), mais on rencontre le plus souvent dans les jardins le cotonéaster laiteux (Cotoneaster lacteus), le cotoneaster rampant (Cotoneaster horizontalis), le cotonéaster de Franchet (Cotoneaster franchetii) et le cotonéaster de Dammer (Cotoneaster dammneri).
• Le cotonéaster laiteux (Cotoneaster lacteus, cotonéaster de Parney) est un arbuste à feuillage persistant d'origine asiatique.
De croissance rapide, il dépasse rarement 4 mètres de haut, et autant en largeur.
Il comporte généralement de nombreuses tiges souples qui, si elles ne sont pas taillées, ont tendance à s'arquer et retomber vers le sol.
Ses feuilles, disposées de manière alterne sur les rameaux sont un peu raides, ovales, allongées, terminées en pointe, vert foncé dessus et gris très clair duveteux en dessous. Elles ont 7 à 8 paires de nervures presque linéaires, bien marquées en creux sur le dessus.
La floraison intervient entre mai et juillet sous la forme de bouquets d'un grand nombre de petites fleurs blanches ou crème, mellifères et légèrement parfumées.
Elles se transforment en grappes pendantes de petits fruits ronds, d'abord verts puis rouges à partir de septembre, qui restent sur l'arbuste une partie de l'hiver.
• Le cotonéaster de Franchet (Cotoneaster franchetii) est un arbuste à feuillage persistant d'origine asiatique.
De croissance rapide, il peut atteindre quelques mètres de haut, et autant en largeur.
Il comporte généralement de nombreuses tiges souples, ramifiées et un peu arquées vers le bas.
Ses petites feuilles (plus petites que celles du cotoneaster laiteux), disposées de manière alterne sur les rameaux, sont ovales, allongées, terminées en pointe.
Elles sont vert plus clair que celles du cotoneaster laiteux, également blanchâtres et duveteuses en dessous.
Les nervures sont moins nombreuses et plus divisées que celles du cotoneaster laiteux.
La floraison intervient entre avril et juin (parfois dès mars ou jusqu'en juillet) sous la forme de petits bouquets de petites fleurs blanches ou rose pâle, mellifères et légèrement parfumées. Les cinq pétales ne s'ouvrent pas largement mais laissent à la fleur une forme globuleuse.
Les petits fruits ronds deviennent rouges ou orangés en septembre-octobre et restent sur l'arbuste une partie de l'hiver. Ils sont réunis par petits groupes de 2 à 5, parfois plus (alors que ceux du cotonéaster laiteux forment de grosses grappes pendantes).
• Le cotonéaster rampant (Cotoneaster horizontalis, cotonéaster horizontal) est un arbuste à feuillage caduc d'origine asiatique, à croissance lente, qui dépasse rarement un mètre de haut mais peut s'étendre horizontalement sur plusieurs mètres.
Ses rameaux se développent horizontalement en "arètes de poisson", retombant légèrement aux extrémités.
Ses petites feuilles ovales terminées en pointe, disposées densément de manière alterne sur les rameaux, sont vert foncé luisant au dessus, plus clair en dessous.
Elles prennent de jolies couleurs jaune, orange ou rouge en automne et ne tombent que tardivement au début de l'hiver.
Au printemps, l'arbuste se couvre de boutons floraux roses ou rouges qui s'ouvrent en petites fleurs blanches ou rosâtres à cinq pétales, plus souvent isolées que groupées en bouquets.
Elles se transforment en petits fruits rouge brillant.
• Le cotonéaster de Dammer (Cotoneaster dammneri) est un autre arbuste rampant d'origine asiatique.
De croissance rapide, il dépasse rarement 60 centimètres de haut, mais étale rapidement ses rameaux très ramifiés sur plusieurs mètres en largeur.
Son feuillage persistant se compose de petites feuilles raides, luisantes au dessus, disposées densément de manière alterne sur les rameaux. Les feuilles sont ovales mais la nervure centrale est prolongée d'une petite pointe (les feuilles sont dites "mucronées").
La floraison intervient en mai-juin avec de nombreuses petites fleurs mellifères à cinq pétales blancs.
Les fleurs se transforment en petits fruits ronds rouge brillant (orange pour certaines variétés) contenant cinq pépins, qui restent sur l'arbuste une partie de l'hiver.
• Il existe un grand nombre d'autres espèces de cotonéasters et de nombreuses variétés, ce qui rend l'identification difficile, d'autant que certains peuvent s'hybrider.
On peut notamment mentionner
- le cotonéaster à feuilles de saule (Cotoneaster salicifolius, Cotoneaster salicifolia) à feuillage persistant d'origine asiatique, aux feuilles étroites et aux longs rameaux souples retombants ;
- le cotonéaster à petites feuilles (Cotoneaster microphylla, Cotoneaster microphyllus) au feuillage persistant et au port étalé, rampant ;
- le cotonéaster des frimas (Cotoneaster frigidus), à feuillage caduc, est l'un des plus grand cotonéasters, qui peut atteindre une quinzaine de mètres de haut ;
- et le cotoneaster commun (Cotoneaster integerrimus) qui est la principale espèce endémique d'Europe.
On peut confondre le cotonéaster avec le pyracantha qui est aussi un petit arbuste porteur de nombreux fruits rouges, avec de petites feuilles disposées de manière alterne sur les rameaux.
Mais le bord des feuilles du pyracantha est finement dentelé (alors que celui des feuilles de cotonéaster est lisse) et le pyracantha est épineux.
Les Cotoneasters à ParisLa Mairie de Paris recense 11 cotoneasters à Paris, de hauteur moyenne 4 mètres :
10 Cotoneaster sp. ▼ [3 photos] | | |
septembre 2021 | septembre 2021 | septembre 2021 |
1 Cotoneaster franchetii ▼ [2 photos] | |
janvier 2022 | septembre 2021 |
Photos d'espèces non répertoriées par la Mairie de Paris
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Cotoneasters à Paris, 16 photos
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arbre n°155289 janvier 2022 Cotoneaster franchetii | arbre non référencé février 2022 Cotoneaster | arbre non référencé février 2022 Cotoneaster | arbre non référencé février 2023 Cotoneaster watereriCotoneaster x-watereri Rothschildianus | arbre non référencé mai 2022 Cotoneaster | arbre non référencé mai 2022 Cotoneaster | arbre non référencé mai 2022 Cotoneaster | arbre non référencé juin 2024 Cotoneaster | arbre non référencé juin 2024 Cotoneaster | arbre non référencé juin 2024 Cotoneaster | arbre n°155289 septembre 2021 Cotoneaster franchetii | arbre n°155284 septembre 2021 Cotoneaster sp. | arbre n°155284 septembre 2021 Cotoneaster sp. | arbre n°155283 septembre 2021 Cotoneaster sp. | arbre non référencé décembre 2023 Cotoneaster watereriCotoneaster x-watereri Rothschildianus | arbre non référencé décembre 2023 Cotoneaster watereriCotoneaster x-watereri Rothschildianus |
Cliquez sur les photos pour plus de détailsCliquez ici pour localiser les cotoneasters référencés par la Mairie de Paris sur la carteCliquez ici pour examiner la répartition par taille des cotoneasters référencés par la Mairie de ParisLe plus grand cotoneaster référencé par la Mairie de Paris mesure 6 mètres de haut. C'est l'arbre numéro 2007869 situé Creche Collective Max Jacob / 14 rue Max Jacob Paris 13ème arrondissement.
Cliquez ici pour le localiser sur la carte de ParisLe plus gros cotoneaster référencé par la Mairie de Paris mesure 130 centimètres de circonférence. C'est l'arbre numéro 2007869 situé Creche Collective Max Jacob / 14 rue Max Jacob Paris 13ème arrondissement.
Cliquez ici pour le localiser sur la carte de ParisAucun cotoneaster parisien n'a été classé remarquable.
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