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Le bouleau est un arbre à feuilles caduques que l'on reconnait généralement à son écorce très blanche et à son feuillage léger qui s'agite au moindre souffle.
Il croît rapidement et peut atteindre (pour certaines espèces) une trentaine de mètres (plus souvent une vingtaine).
Selon les espèces, il est originaire des zones nordiques d'Europe, d'Asie ou d'Amérique.
Il fait partie de la famille des Betulaceae, comme l'aulne, le charme, le charme-houblon ou le noisetier.

On reconnait les bouleaux à leur écorce blanche, qui tend à se détacher en lanières horizontales laissant des zones plus sombres, et à leurs rameaux souples portant des feuilles au pétiole souple.
Ils prennent généralement des teintes dorées à l'automne▼

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On en recense 2037 à Paris, de hauteur moyenne 8.1 mètres, très majoritairement des bouleaux communs et Betula utilis.

• Le bouleau commun (Betula pendula, Betula verrucosa, bouleau verruqueux, bouleau pleureur, bouleau blanc, bouleau blanc d'Europe, arbre de la sagesse) porte des feuilles pointues et dentées, triangulaires (pétiole fixé au milieu de la base presque droite) ou losangique, avec un pétiole assez long mince et souple, à section ronde. Elles sont disposées sur les rameaux de manière alterne. Elles jaunissent en automne.
Le bouleau commun tire son qualificatif de pendula de la souplesse des minces rameaux et des pétioles.
[Attention, la dénomination "bouleau blanc" est ambigue puisqu'elle désigne aussi bien Betula pendula que Betula pubescens ou Betula papyrifera.]
Ses jeunes rameaux et ses pétioles portent de petites verrues résineuses blanchâtres ou grisâtres qui lui valent le qualificatif de verruqueux.

Au printemps, il porte de longs chatons mâles jaunes d'abord dressés puis pendants, souvent groupes par deux à quatre au bout des rameaux, et de petits chatons femelles dressés, groupés au bout d'un pédoncule.
Les fruits bruns, écailleux, cylindriques et pendants, restent sur l'arbre une bonne partie de l'hiver▼

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L'écorce, d'abord lisse et brune, puis blanche et fissurée, ornée de losanges noirs, devient rugueuse, crevassée et très sombre chez les sujets âgés, notamment en bas de l'arbre.

Parmi les variétés de Betula pendula, on peut citer :
- Betula pendula 'Fastigiata' au port en colonne,
- Betula pendula 'Pyramidale' (bouleau pyramidal) à port pyramidal,
- Betula pendula 'Purpurea' (bouleau pourpre) de petite taille et au feuillage brun-pourpre à rouge selon la saison,
- Betula pendula 'Youngii', de petite taille, au port pleureur mais pas étalé,
- Betula pendula 'Laciniata' (bouleau pleureur lacinié), qui se caractérise par un port pleureur, mais surtout des feuilles vert clair très découpées▼

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- Betula pendula 'Crispa' (Betula pendula 'Dalecarlica', bouleau lacinié, bouleau de Suède), pleureur et à feuilles très découpées comme Laciniata▼

dont on le distingue très difficilement. Les feuilles seraient plus foncées et moins profondément découpées que pour Laciniata.
[Il semble qu'il existe une certaine confusion entre les dénominations Betula pendula 'Laciniata', Betula pendula 'Dalecarlica' et Betula pendula 'Crispa'.]

• Betula utilis (bouleau de l'Himalaya), originaire d'Asie, est un peu plus petit que le bouleau commun.
Ses feuilles dentées, ovales et pointues, sont vert foncé luisant.
Ses chatons femelles ne sont généralement pas groupés (contrairement au bouleau commun).
L'écorce très mince (qui a été utilisée commme papier), brillante, est de couleur d'autant plus variable qu'elle s'exfolie souvent, laissant des bandes horizontales blanches, rougeâtres, brunes, roses ou cuivrées.
La variété Jacquemontii (bouleau blanc de l'Himalaya) se caractérise par son écorce très blanche.

• Betula papyrifera (bouleau à papier, bouleau des indiens, bouleau à canots, bouleau blanc) est une grande espèce originaire d'Amérique qui peut dépasser 30 mètres de haut.
[Attention, la dénomination "bouleau blanc" est ambigue puisqu'elle désigne aussi bien Betula pendula que Betula pubescens ou Betula papyrifera.]
Ses feuilles dentées sont triangulaires ou en forme de coeur.
Son écorce, brun orangé chez les jeunes arbres, s'exfolie en lanières très fines. Chez les sujets plus âgés, elle devient très blanche, avec des zones plus rougeâtres aux endroits ou l'écorce a pelé récemment.
La croissance rapide du bouleau à papier motive son utilisation pour la fabrication de pâte à papier

• Betula nigra (bouleau noir, bouleau des rivières, bouleau d'eau) doit son nom à la couleur brune ou grise à reflets rose ou oranges de son écorce, d'abord exfoliée puis sombre et fissurée.
Ses feuilles dentées sont en forme de triangle très allongé.
[Attention, la dénomination "bouleau noir" est ambigue puisqu'elle désigne aussi bien Betula nigra que Betula populifolia.]

• Betula pubescens (Betula alba, bouleau pubescent, bouleau blanc, bouleau des marais) est un peu plus petit et à croissance moins rapide que le bouleau commun.
[Attention, la dénomination "bouleau blanc" est ambigue puisqu'elle désigne aussi bien Betula pendula que Betula pubescens ou Betula papyrifera.]
Le bouleau pubescent a des rameaux duveteux (et non verruqueux) qui lui valent son nom.
Ses feuilles dentées en losange sont également légerement duveteuses.
L'écorce, brunâtre et lisse chez les jeunes sujets, deviant blanche, parfois rosée ou brunâtre, et striées horizontalement de bandes plus sombres dues à l'exfoliation.

• Betula albosinensis (bouleau de Chine, bouleau cuivré, bouleau orange, bouleau à écorce rouge) est un bouleau un plus petit que le bouleau commun, d'origine asiatique, qui se caractérise par son écorce, crème, cuivrée, orange pale ou brun orangé clair, brillante.
Ses petites feuilles dentées vert foncé sur le dessus sont un peu duveteuses en dessous.

• Betula populifolia (Betula acuminata, bouleau à feuilles de peuplier, bouleau noir, bouleau gris) est un bouleau de petite taille d'origine américaine.
Il doit son nom de bouleau gris à la couleur gris clair de son écorce.
[Attention, la dénomination "bouleau noir" est ambigue puisqu'elle désigne aussi bien Betula nigra que Betula populifolia.]

• Betula ermanii (bouleau d'Erman, bouleau d'or) est un bouleau d'origine asiatique dont l'écorce, de couleur crème ou rosée, s'exfolie en fines lanières.


Les bouleaux, surtout le bouleau commun et le bouleau pubescent, sont largement utilisés en phytopharmacie et aussi en alimentaire :

- La sève de bouleau (eau de bouleau) est récoltée en février-mars. Elle est utilisée pour ses propriétés détoxifiantes, drainantes, diurétiques non irritant (cystite, infections urinaires, prévention des calculs, de la goutte), amaigrissantes, anti-parasitaires et anti-inflammatoires (rhumatismes).
Elle aurait un effet favorable sur les affections cutanées (eczéma, acné), sur les affections hépatiques, sur la décalcification et même sur la cellulite.
En cosmétique, elle est utilisée comme anti-pelliculaire, anti-transpirant, anti-chute des cheveux ou dans des crèmes pour la peau.

- L'écorce (décoction) est utilisée pour ses propriétés détoxifiantes, diurétiques, laxatives et fébrifuges. Elle contient des produits anticancéreux.
En usage externe, elle est désinfectante et utilisée contre les dermatoses.
L'extrait d'écorce (essence de bouleau) est utilisé en parfumerie (parfums pour homme).

- Les feuilles (infusion, jus de bouleau et poudre) sont détoxifiantes, drainantes, diurétiques, anti-inflammatoires et sudorifiques.

- Les bourgeons utilisés en décoction ou en macérat glycériné (gemmothérapie) sont dépuratifs, diurétiques, laxatifs, anti-inflammatoires (arthrose) et ont un effet favorable sur les troubles hépatiques.


- avec la sève de bouleau, on fait de la bière (bière de bouleau), du vin effervescent (vin de bouleau), de l'eau de vie. En la concentrant, on obtient le sirop de bouleau (proche du sirop d'érable).

- L'écorce de bouleau sert de matière première à la fabrication du sucre de bouleau (xylitol) qui présente l'avantage d'être acariogène (n'est pas responsable de la formation de caries) et d'être moins calorique que le saccharose (à pouvoir sucrant égal). Il aurait même un rôle protecteur contre les otites.


On peut parfois confondre le bouleau avec certains peupliers à écorce blanche notamment le peuplier blanc, le tremble, le peuplier faux tremble, et leur hybride, le peuplier grisard.
- On pourra généralement les différencier en examinant l'écorce. Dans le cas du bouleau, elle a tendance à se desquamer en lanières horizontales, ce qui fait que le tronc est strié horizontalement.
Dans le cas du peuplier, l'écorce ne se désquame pas mais a tendence à devenir rugueuse, puis se craqueler pour former d'abord des petits losanges (peuplier blanc, tremble) puis des crevasses verticales (mais parfois horizontales).
- Les rameaux du bouleau, très minces, ont souvent (mais pas toujours) tendance à pendre vers le bas à leur extrémité, alors que ceux du peuplier sont généralement dressés (sauf peuplier pleureurs !).
- Les chatons mâles du peuplier sont poilus alors que ceux du bouleau ne le sont pas.
- Le bouleau se différencie aussi du tremble (et du faux-tremble) par la section de ses pétioles qui est ronde alors que celle du tremble est plate (mais celle du peuplier blanc est ronde comme celle du bouleau).

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Les Bouleaux à Paris

On recense 2037 bouleaux à Paris, de hauteur moyenne 8 mètres :

1265 Betula pendula ▼ [9 variétés ou cultivars 52 photos]
351 Betula utilis ▼ [3 variétés ou cultivars 31 photos]
170 Betula  ▼ [2 variétés ou cultivars 15 photos]
66 Betula nigra ▼ [13 photos]
66 Betula papyrifera ▼ [18 photos]
64 Betula pubescens ▼ [4 photos]
9 Betula albosinensis
9 Betula populifolia ▼ [4 photos]
7 Betula ermanii ▼ [2 variétés ou cultivars ]
5 Betula maximowicziana ▼ [1 photos]
5 Betula alba
4 Betula davurica ▼ [3 photos]
3 Betula medwediewii ▼ [2 variétés ou cultivars 2 photos]
3 Betula lenta ▼ [4 photos]
3 Betula alleghaniensis ▼ [2 variétés ou cultivars ]
2 Betula x caerulea ▼ [2 photos]
1 Betula luminifera ▼ [2 photos]
1 Betula occidentalis
1 Betula forrestii ▼ [3 photos]
1 Betula platyphylla ▼ [2 photos]
1 Betula delavayi


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Les 3 plus grands bouleaux parisiens mesurent 22 mètres de haut :
- L'arbre numéro 2012517 situé Insep / avenue du Tremblay bois de Vincennes
- L'arbre numéro 135743 situé square Couperin Paris 4ème arrondissement
- L'arbre numéro 135744 situé square Couperin Paris 4ème arrondissement
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Le plus gros bouleau parisien mesure 222 centimètres de circonférence. C'est l'arbre remarquable numéro 136460 situé jardin des Serres d'Auteuil / 1 avenue Gordon Bennett Paris 16ème arrondissement.
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Un bouleau parisien a été classé remarquable :
- L'arbre numéro 136460 situé jardin des Serres d'Auteuil / 1 avenue Gordon Bennett Paris 16ème arrondissement, qui mesure 20 mètres de haut et 222 centimètres de circonférence
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